ID
Urban : 249
Typologie
Square
En 1875, l`architecte Gédéon Bordiau propose un plan d`urbanisation s`inspirant des réflexions de l`ingénieur de la ville, de Jamblinne de Meux. Ce plan prévoit une succession de trois squares et la liaison entre eux par une large avenue plantée. Bordiau imagine de capter les eaux venant des hauteurs de Schaerbeek et de Woluwe et de les faire descendre en cascade vers le square le plus bas. Aussi, cet espace vert présente-t-il une vaste étendue d`eau artificielle, autrefois le grand étang de Saint-Josse dans la vallée du Maelbeek.
Une grotte, d`allure faussement naturelle, récupère les eaux dans l`étang du square Marie-Louise au centre duquel le jet peut atteindre 15 mètres. Les abords de l`étang sont traités dans le style pittoresque des jardins anglais. D`une superficie d`un peu plus de 2 hectares, le square Ambiorix, entouré d`une haie de tilleuls palissés, s`insère dans une composition architecturale et paysagère ponctuée de plusieurs arbres remarquables dont un ailante glanduleux, un catalpa de Kaempfer et un très beau marronnier rouge. Quant à l`avenue Palmerston, elle est ornée d`un double alignement de robiniers boules non taillés.
Cet ensemble est agrémenté de sculptures reflétant les grands courants artistiques de la fin du XIXe siècle, telles «La folle Chanson» de Jef Lambeaux, «Le Cheval à l`abreuvoir» de Constantin Meunier, ou encore «La Cigale» d`Émile Namur.
Une grotte, d`allure faussement naturelle, récupère les eaux dans l`étang du square Marie-Louise au centre duquel le jet peut atteindre 15 mètres. Les abords de l`étang sont traités dans le style pittoresque des jardins anglais. D`une superficie d`un peu plus de 2 hectares, le square Ambiorix, entouré d`une haie de tilleuls palissés, s`insère dans une composition architecturale et paysagère ponctuée de plusieurs arbres remarquables dont un ailante glanduleux, un catalpa de Kaempfer et un très beau marronnier rouge. Quant à l`avenue Palmerston, elle est ornée d`un double alignement de robiniers boules non taillés.
Cet ensemble est agrémenté de sculptures reflétant les grands courants artistiques de la fin du XIXe siècle, telles «La folle Chanson» de Jef Lambeaux, «Le Cheval à l`abreuvoir» de Constantin Meunier, ou encore «La Cigale» d`Émile Namur.