ID
Urban : 427
Typologie
Jardin
Après son mariage avec Maria Sèthe, qu`il a rencontrée chez le peintre Van Rysselberghe, l`architecte Henry Van de Velde rêve de se construire un nid. C`est ainsi qu'est né le Bloemenwerf, appellation d`origine hollandaise et première réalisation architecturale du maître. Avant de se lancer dans cette voie, Van de Velde s`était essayé à la peinture et, avec plus de succès, aux arts décoratifs. Sa maison, oeuvre de synthèse de son art naissant, fut un lieu de rencontre d`artistes et d`intellectuels jusqu`à la fin du XIXème siècle, lorsqu`il quitta la Belgique pour l`Allemagne. La fréquentation de l`Ecole de Weimar, réputée pour son enseignement des arts, constitua une étape importante dans la carrière de Van de Velde. Lorsque vint la première guerre mondiale, l`architecte s`installa aux Pays-Bas. Les industriels Krôller-Müller lui commandèrent les plans d`un musée. Lorsqu`il comprit que son projet n`aboutirait jamais, il rentra en Belgique où l`attendait d`ailleurs une nouvelle mission. En 1926, en effet, il créa l`Institut supérieur des arts décoratifs de la Cambre. « Forme pure, conception rationnelle et fonctionnelle », telles étaient les lignes directrices de l`architecture qu`il professait. Retraité en Suisse, Van de Velde consacra ses dernières années à la rédaction de ses mémoires.
Le Bloemenwerf tient une place symbolique dans l`œuvre de Van de Velde. C`est la première, mais c`est aussi celle où il démontre ses capacités de création et étale sa philosophie personnelle. La villa annonce l`architecture fonctionnelle, tout en s`imprégnant de l`Art Nouveau en plein essor. Le plan polygonal s`organise autour d`un patio intérieur, un octogone irrégulier éclairé par une verrière. Les façades sont le reflet de la disposition intérieure. Seule la principale s`apparente à celle des maisons campagnardes anglaises par ses trois pignons enduits dont la structure en bois est apparente. Le terrain présente une certaine déclivité que l`aménagement du jardin respecte. Un jardin qui fut dessiné et créé par Maria Sèthe, en parfaite harmonie avec l`architecture. Pureté des lignes et sobriété caractérisent l`ensemble, comme le voulait Van de Velde. L`architecte s`est construit trois maisons personnelles, où il a successivement résidé. Toutes se déclinent au départ du Bloemenwerf, quel que soit le matériau choisi.
Le Bloemenwerf tient une place symbolique dans l`œuvre de Van de Velde. C`est la première, mais c`est aussi celle où il démontre ses capacités de création et étale sa philosophie personnelle. La villa annonce l`architecture fonctionnelle, tout en s`imprégnant de l`Art Nouveau en plein essor. Le plan polygonal s`organise autour d`un patio intérieur, un octogone irrégulier éclairé par une verrière. Les façades sont le reflet de la disposition intérieure. Seule la principale s`apparente à celle des maisons campagnardes anglaises par ses trois pignons enduits dont la structure en bois est apparente. Le terrain présente une certaine déclivité que l`aménagement du jardin respecte. Un jardin qui fut dessiné et créé par Maria Sèthe, en parfaite harmonie avec l`architecture. Pureté des lignes et sobriété caractérisent l`ensemble, comme le voulait Van de Velde. L`architecte s`est construit trois maisons personnelles, où il a successivement résidé. Toutes se déclinent au départ du Bloemenwerf, quel que soit le matériau choisi.