ID
Urban : 83
Typologie
Site semi-naturel
A proximité du site universitaire de Louvain-en-Woluwe se dresse une des plus anciennes fermes de la commune de Woluwe-Saint-Lambert. Elle fut habitée et gérée pendant plusieurs générations par la famille Draeck, dont un des représentants, Henri, revêtit l`écharpe maïorale entre 1849 et 1874. Jadis, l`exploitation comptait quelque 35 hectares. Actuellement, une grande partie de ces terrains sont urbanisés, bien que l`activité agricole ait été maintenue jusqu`à la fin des années 70. La ferme en carré, classée en 1988, s`intègre harmonieusement au site en légère déclivité.
La superficie du site avoisine les 8 hectares et comprend une zone humide formée par une ligne de sources, plusieurs ruisseaux, une aulnaie saulaie marécageuse, d`anciens fossés de drainage et diverses prairies marécageuses bordant la Woluwe. La végétation marécageuse est le fruit d`une longue évolution sur près de deux siècles. On y retrouve environ 150 espèces végétales dont certaines sont très peu communes en région bruxelloise comme par exemple le populage des marais, la stellaire aquatique, le lychnis fleur-de-coucou, le lotier des fanges ou la pulicaire. Cette zone offre également un grand intérêt ornithologique, avec la présence d`espèces peu fréquentes comme la fauvette grisette, la fauvette babillarde, la rousserolle effarvatte ou la bécassine des marais.
Un magnifique chemin creux pavé longe le site universitaire de l`UCL, à la limite orientale du site où paissent des chevaux. Ce vestige du passé, figurant sur la carte du Comte Ferraris de 1771, est bordé de part et d`autre d`une haie champêtre composée d`espèces indigènes mélangées.
La superficie du site avoisine les 8 hectares et comprend une zone humide formée par une ligne de sources, plusieurs ruisseaux, une aulnaie saulaie marécageuse, d`anciens fossés de drainage et diverses prairies marécageuses bordant la Woluwe. La végétation marécageuse est le fruit d`une longue évolution sur près de deux siècles. On y retrouve environ 150 espèces végétales dont certaines sont très peu communes en région bruxelloise comme par exemple le populage des marais, la stellaire aquatique, le lychnis fleur-de-coucou, le lotier des fanges ou la pulicaire. Cette zone offre également un grand intérêt ornithologique, avec la présence d`espèces peu fréquentes comme la fauvette grisette, la fauvette babillarde, la rousserolle effarvatte ou la bécassine des marais.
Un magnifique chemin creux pavé longe le site universitaire de l`UCL, à la limite orientale du site où paissent des chevaux. Ce vestige du passé, figurant sur la carte du Comte Ferraris de 1771, est bordé de part et d`autre d`une haie champêtre composée d`espèces indigènes mélangées.