ID
Urban : 299
Typologie
Jardin
La présence des Dominicains à Bruxelles, ordre prêcheur et mendiant, remonte au XVe siècle. Durant trois siècles, les édifices conventuels se situèrent à l’emplacement de l’actuelle place et du théâtre de la Monnaie , ils furent détruits lors de la Révolution française et la communauté religieuse dispersée.
Au XIXe siècle l’ordre se reforme et, en 1861, est créée en Belgique la province dominicaine autonome de Sainte-Rose , il faut toutefois attendre les premières années du XXe siècle pour voir la communauté se réimplanter définitivement à Bruxelles. Ce retour est marqué par la construction des édifices de style néogothique avenue de la Renaissance. Le couvent, construit entre 1901 et 1902, précède de peu l’église Notre-Dame-du-Saint-Rosaire élevée entre 1904 et 1906.
L’organisation des bâtiments est caractéristique de l’ordre des Dominicains : le couvent accueille une partie des cellules, les salles de réunions et la grande bibliothèque tandis que la conception de l’église (l’importance du vaisseau central, du chœur peu profond et ouvert sur la nef, les proportions harmonieuses mais néanmoins modestes) favorise le prêche et la proximité avec les fidèles. Les bâtiments sont donc conçus pour répondre à la mission spécifique de prédication, rappelée dans le vitrail de la façade principal, de l’ordre des Dominicains.
Ces édifices conçus comme une entité cohérente et homogène au service d’une communauté religieuse sont représentatifs de l’architecture conventuelle en général, et dominicaine en particulier, telle qu’elle se concevait au début du XXe siècle. Par ailleurs, ces édifices élevés en bordure du parc du Cinquantenaire, sont contemporains des premières extensions Nord-Est du quartier Léopold et sont des témoins d’autant plus importants que de nombreuses démolitions ont profondément remanié l’aspect originel de l`avenue de la Renaissance.
Au XIXe siècle l’ordre se reforme et, en 1861, est créée en Belgique la province dominicaine autonome de Sainte-Rose , il faut toutefois attendre les premières années du XXe siècle pour voir la communauté se réimplanter définitivement à Bruxelles. Ce retour est marqué par la construction des édifices de style néogothique avenue de la Renaissance. Le couvent, construit entre 1901 et 1902, précède de peu l’église Notre-Dame-du-Saint-Rosaire élevée entre 1904 et 1906.
L’organisation des bâtiments est caractéristique de l’ordre des Dominicains : le couvent accueille une partie des cellules, les salles de réunions et la grande bibliothèque tandis que la conception de l’église (l’importance du vaisseau central, du chœur peu profond et ouvert sur la nef, les proportions harmonieuses mais néanmoins modestes) favorise le prêche et la proximité avec les fidèles. Les bâtiments sont donc conçus pour répondre à la mission spécifique de prédication, rappelée dans le vitrail de la façade principal, de l’ordre des Dominicains.
Ces édifices conçus comme une entité cohérente et homogène au service d’une communauté religieuse sont représentatifs de l’architecture conventuelle en général, et dominicaine en particulier, telle qu’elle se concevait au début du XXe siècle. Par ailleurs, ces édifices élevés en bordure du parc du Cinquantenaire, sont contemporains des premières extensions Nord-Est du quartier Léopold et sont des témoins d’autant plus importants que de nombreuses démolitions ont profondément remanié l’aspect originel de l`avenue de la Renaissance.